La vente d’une maison est l’une des plus importantes transactions financières. Les négociateurs avisés peuvent s’en sortir avec des poches bien garnies. Mais la négociation peut également ne pas fonctionner. Ces gestes sont alors à éviter lors de la négociation de la vente d’une maison.
Des prix élevés dans l’espoir de négocier à la baisse
Les agents immobiliers fournissent une analyse comparative du marché. Ils déterminent la juste valeur marchande d’une annonce dans le cadre de leurs services. Mais il appartient, en fin de compte, au propriétaire, de fixer le prix final de l’annonce. Le prix d’une maison doit être déterminé par les conditions du marché et non par son prix d’achat. L’impulsion de se couvrir financièrement peut se retourner contre soi en réduisant la fréquentation de la propriété. Au lieu de fixer des prix élevés, il faut se laisser une marge de 5 000 euros pour négocier.
Des prix trop bas dans l’espoir de déclencher une guerre des enchères
Les guerres d’enchères ont tendance à se déclencher plus naturellement dans un marché de vendeurs. Certains vendeurs pensent toutefois pouvoir obtenir la totalité de leur offre. Ils vont même jusqu’à demander s’ils parviennent à déclencher délibérément une guerre d’enchères entre les acheteurs. Un prix inférieur à celui de propriétés comparables indique aux acheteurs qu’ils doivent s’attendre à une concurrence pour cette propriété. Cependant, un prix trop bas peut se retourner contre soi. Il pourrait signaler aux acheteurs que quelque chose ne va pas avec la maison. Ce qui les éloigne encore plus du prix d’achat souhaité.
Menacer de se retirer complètement de la vente
Certains vendeurs tentent de jouer les durs en indiquant qu’ils ont l’intention de s’éloigner de la table de négociation. Le premier instinct de vendeur est de se sentir insulté et de se détourner complètement de l’offre. Mais il doit comprendre que le processus de vente d’une maison est une affaire commerciale.
Un acheteur peut tester le prix en faisant une offre basse et en espérant une approche de son offre. Lorsqu’il fait une offre basse, il s’attendra à se retrouver à mi-chemin entre le prix de vente et de l’offre. En tant que vendeur, on doit toujours faire une contre-offre.
Chicaner sur les réparations
La négociation des réparations peut varier en fonction de la gravité de la réparation requise. Elle peut faire pencher la balance de la transaction en faveur du vendeur ou de l’acheteur. Un inspecteur de l’habitation pourra détecter la plupart des problèmes majeurs. Mais il n’est pas mauvais d’effectuer une inspection préalable. Elle permet de traiter les objections relatives aux réparations avant même que la maison ne soit mise sur le marché.
Par conséquent, les querelles sur les réparations consistent à informer le vendeur sur la meilleure façon de gérer le problème. Cela peut être fait avec des crédits à la clôture.
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